
Trompenaars 7 dimensions culturelles
Dans un environnement professionnel globalisé, les Leaders jouent un rôle clé dans la gestion des équipes multiculturelles. Les 7 dimensions interculturelles de Fons Trompenaars constituent un cadre essentiel pour comprendre et naviguer dans les différences culturelles. En les maîtrisant, vous pouvez renforcer la collaboration, prévenir les malentendus et tirer parti de la diversité pour accroître la performance de vos équipes.
C’est quoi la dimension culturelle ?
La dimension culturelle part d’un principe national qui peut s’étendre à l’international avec une organisation. Elle consiste en système d’idées et de croyance acquise. Elle constitue aussi des éléments à l’intérieur de chaque composant social ou culturel.
Quels sont les paramètres culturels ?
Dans un domaine culturel, des paramètres sont à considérer pour une meilleure gestion des ressources. Ces paramètres sont propres à chaque pays, et le manager d’une entreprise se doit de les prendre en compte pour un éventuel travail interculturel.
Comment mieux gérer les paramètres culturels ?
Le modèle de management interculturel de Trompenaars facilite la compréhension des différences culturelles, améliore la communication et la collaboration au sein d’équipes multiculturelles.
Dans notre pratique de formateur et de consultant en management interculturel, nous aimons rappeler que les 7 dimensions culturelles de Trompenaars ne sont pas la seule analyse des dimensions culturelles qui existent. Nous utilisons aussi dans le cadre de nos formations managériales, le modèle d’Hofstede, et le modèle d’Erin Meyer.
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Dimension culturelle : un comportement acquis.
Une dimension culturelle reflète des comportements acquis car elle est le fruit d’un apprentissage social et collectif. Transmise par l’éducation, les normes et les interactions, elle façonne nos réactions et choix quotidiens. Ce conditionnement, propre à chaque culture, résulte davantage de l’environnement que d’une prédisposition innée. Les normes, ainsi que nos choix quotidiens, évoluent en fonction des cultures, des générations et des contextes de chacun.
Les dimensions culturelles évoqués plus haut se manifestent dans chaque individu, mais vous ne pouvez le voir comme vous pouvez voir une personne. Même en essayant de ne prendre en compte qu’une dimension culturelle, il est indispensable de considérer chacune des 7 dimensions avec leurs réciprocités.
Quelles sont les dimensions culturelles ?
Fons Trompenaars est un consultant et auteur franco-néerlandais dans le domaine de la communication interculturelle. Fons Trompenaars et Charles Hampden-Turner ont exposé un modèle d’analyse culturelle distingué en sept dimensions pour établir les différences entre les sociétés. L’objectif est de favoriser une relation vis-à-vis des différences de cultures. Il s’agit de :
Universalisme/particularisme :
La question que l’on se pose lorsqu’on travaille dans une équipe comprenant des cultures et des valeurs différente est la la façon la plus équitable de trouver un équilibre entre les relations et les règles, qui fonde les relations et le fonctionnement des membres du groupe. Le statut des cultures universalistes considère qu’une décision peut s’appliquer à tous types de problèmes. En revanche, le statut des cultures particularistes accorde plus d’attention à des contraintes relationnelles et à des situations personnelles dans la prise de décision en entreprise.
Individualisme/collectivisme :
Est-ce qu’on fonctionne en collectif ou en individuel ? La culture individualiste est bien évidemment orientée vers l’individu et ses besoins. Alors que la culture collectiviste est orientée vers les besoins collectifs d’un groupe et de ce qui est favorable pour eux, en tant qu’entité plurielle. Il s’agit donc des cultures qui sont tournées vers la réalisation de projets et d’objectifs communs.
Neutralité/affectivité :
Est-ce que nous montrons nos émotions ? La dimension culturelle neutralité/affectivité est aussi appelée objectivité/subjectivité, elle se caractérise par la capacité à exprimer ses émotions en milieu professionnel. La neutralité n’apprécie pas le fait de mettre en exposition ses émotions au travail. Contrairement à elle, l’affectivité ou les cultures subjectives montrent aisément ses émotions dans le milieu professionnel. Certaines personnes issues de cultures de « neutralité » sont parfois surprises par le « cinéma » des personnes dont les cultures de subjectivité ou d’affectivité sont prépondérants.
Degré d’engagement :
Limité ou diffus, jusqu’à quel niveau devons-nous impliquer vis-à-vis d’une situation ou d’une personne ? Cette dimension culturelle s’accorde avec la précédente sans pour autant être son égal et se limiter aux émotions. Elle caractérise l’espace d’intimité que l’on accorde aux autres dans le cadre professionnel. Une culture limitée met une barrière entre la vie privée et la vie professionnelle tandis qu’une culture diffuse accepte de mettre en relation les deux.
Statut attribué/statut acquis :
Devons-nous faire nos preuves pour acquérir un statut ou nous est-il attribué par les autres ? Elle prend en considération une analyse de la position sociale, le statut attribué est en liaison avec l’individu en fonction de son niveau d’étude, de sa profession ou de son âge, de son appartenance sociale.
À contrario les cultures qui se tournent vers le statut acquis mettent en valeur les réalisations et les actions de chaque personne. Ce sont les cultures dans lesquelles les autodidactes sont extrêmement valorisées.
Orientation temporelle :
Faisons-nous une seule chose à la fois ou plusieurs en même temps ? Connue aussi sous le nom « temps séquentiel/temps synchrone », cette dimension culturelle définit le rapport au temps dans chaque culture. Les travaux sont exécutés les uns après les autres pour les cultures séquentielles. Mais dans le cas des cultures synchroniques, le management des tâches se fait en même temps.
Orientation interne/externe :
Contrôlons-nous notre environnement ou devons-nous le subir ? Les cultures à l’orientation interne considèrent qu’elles sont capables d’exercer une action sur la nature, en le contrôlant à sa manière. Au contraire, les cultures à orientation externe se laissent aller avec la nature.
Le management interculturel selon Hofstede
D’autres théories des dimensions culturelles sont développées dans le cadre de la communication interculturelle par Geert Hofstede et Minkov.
Le management interculturel, selon Hofstede, aide les entreprises à naviguer dans les différences culturelles pour maximiser la collaboration et la performance. En comprenant ses 6 dimensions culturelles, les managers peuvent adapter leur communication, renforcer la motivation et réduire les conflits liés aux malentendus. Cela favorise une meilleure prise de décision, une gestion plus inclusive et une innovation accrue grâce à la diversité des perspectives.

Quelles sont les dimensions culturelles au sens de Hall ?
Selon l’analyse d’Edward T. Hall, l’univers de chaque société répond à une dynamique et gestion interne qui lui est spécifique. Il le précise notamment en ce qui concerne la référence au contexte, la perception du temps et de l’espace.
Le rapport au contexte
E. T. Hall parle en premier de l’importance du contexte pour la communication en général. Selon lui, la signification des mots et des phrases dépend du contexte dans lequel elles sont exprimées. Plus les individus communiquent et échangent des informations, plus le contexte interculturel sera faible.
Pour illustrer une situation de contexte fort, E. T. Hall la décrit par le cas de deux personnes qui se connaissent depuis des années. Ces dernières sont très proches et n’auront pas besoin de s’expliquer dans certaines situations. Par exemple, la personne A peut décortiquer l’expression du visage de la personne B sans que cette dernière ne dise un mot. Par contre, pour illustrer le cas d’un contexte bas, E. T. Hall réfère aux tribunaux et aux mathématiques. Dans ces cas, l’information doit être exprimée de façon claire et précise, d’où le contexte qui est faible, car il ne donne que très peu d’indications.
Le rapport au temps
En ce qui concerne la perception du temps, il existe deux manières de l’utiliser selon l’analyse d’E. T. Hall. Dans cette circonstance, d’autres le répartissent tandis que d’autres le découpent selon leurs perceptions. Les personnes qui répartissent le temps ne peuvent faire qu’une chose à la fois. Tandis que les autres qui le découpent sont capables de faire plusieurs choses en même temps.
Cet article a été rédigé par Marc Prager.