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Les 7 lois fondamentales de la gestion du temps

Les 7 lois fondamentales de la gestion du temps

Bienvenue dans ce voyage à travers le temps…ou plutôt, sa gestion. Nous allons découvrir ensemble les 7 lois fondamentales qui ont été établies par des experts, pour optimiser notre utilisation du temps. De Ivan Illich à Frederick Winslow Taylor, ces penseurs ont étudié comment nous utilisons notre temps et comment nous pourrions le faire de manière plus efficace.

1 La loi d’Illich

Ivan Illich, un penseur autrichien, a développé la loi d’Illich, qui porte sur la productivité en relation avec le temps. Selon la loi d’Illich, au-delà d’un certain seuil de temps travaillé, la productivité n’augmente plus proportionnellement, mais commence à diminuer. Cette loi souligne l’importance de prendre des pauses pour maintenir un niveau de productivité élevé et éviter l’épuisement.

2. La loi de Pareto

Vilfredo Pareto, économiste italien du XIXe siècle, est à l’origine de la loi de Pareto, également connue sous le nom de principe du 80/20. La loi de Pareto stipule que 80% des résultats proviennent de 20% des efforts. En d’autres termes, un nombre limité d’actions peut avoir un impact majeur sur les résultats. Cette loi encourage à concentrer ses efforts sur les tâches qui ont le plus d’impact.

3. La loi de Parkinson

La loi de Parkinson a été formulée par Cyril Northcote Parkinson, un historien et essayiste britannique. Elle concerne l’expansion du travail. Selon la loi de Parkinson, le travail s’étend pour remplir le temps disponible pour son achèvement. Autrement dit, si vous donnez à une tâche un délai plus long, elle prendra plus de temps à être accomplie, même si elle aurait pu être terminée plus tôt.

Dans nos ateliers de formation à la gestion du temps elle occupe une place prépondérante, compte tenu de l’importance du cadre, donnée par le manager, dans l’organisation d’une équipe, ainsi que dans la fixation des objectifs et des étapes d’un projet.

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4. La loi de Hofstadter

Douglas Hofstadter est un scientifique cognitif et professeur d’Université américain, auteur de la loi de Hofstadter. Il énonce que : « Tout prend toujours plus de temps que prévu ». Cette loi met en évidence notre tendance à sous-estimer le temps nécessaire pour accomplir une tâche, même en ayant conscience de cette tendance. Prenez l’exemple de la gestion de travaux, ou des chantiers dans le bâtiment général. Combien ont-ils respecté le calendrier initialement prévu ?

Les fondamentaux de la gestion du temps
Découvrez les 7 lois fondamentales de la gestion du temps

5. La loi de Murphy

Edward Aloysius Murphy était un ingénieur aérospatial américain. Sa loi est probablement la plus connue de toutes. La loi de Murphy postule que « si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira inévitablement par mal tourner ». Cette loi souligne l’importance de prévoir des marges de manœuvre dans la planification pour faire face aux imprévus.

6. La loi de Carlson

Sune Carlson était un psychologue du travail suédois. Il a défini une loi concernant l’interruption du travail. La loi de Carlson affirme que le travail interrompu est plus long et plus fatigant que le travail ininterrompu. C’est un plaidoyer pour l’importance de la concentration et de l’élimination des distractions. Elle est particulièrement utile aujourd’hui dans la gestion de notre téléphone portable travail.

7. La loi de Taylor

Frederick Winslow Taylor, ingénieur mécanique américain du début du XXe siècle, est connu pour être le père de l’organisation scientifique du travail. La loi de Taylor, dans le contexte de la gestion du temps, stipule que la division du travail en tâches plus petites augmente l’efficacité. Elle nous encourage à décomposer nos projets en tâches gérables pour améliorer notre productivité. Vous avez du mal à démarrer un gros projet ? Cela arrive. Commencez par le découper en quatre ou cinq phases. Et démarrez la première, uniquement. Cela vous semblera plus léger et plus accessible.

Le bonus : découvrez des lois du temps moins utilisées et très utiles cependant

La loi de Swoboda-Fliess-Teltscher

La loi de Swoboda-Fliess-Teltscher se réfère à des théories issues des travaux de Wilhelm Fliess, médecin et psychanalyste ami de Sigmund Freud, qui a développé des théories sur des cycles biologiques. Ces idées ont été ultérieurement développées ou influencées par d’autres, comme Hermann Swoboda et Alfred Teltscher, qui ont exploré des concepts similaires.

Wilhelm Fliess a proposé l’existence de deux cycles vitaux principaux chez les humains, le cycle de 23 jours, dit masculin, associé à la vitalité physique, et le cycle de 28 jours, dit féminin, associé à l’émotivité. Hermann Swoboda, un professeur de psychologie à l’Université de Vienne, a découvert indépendamment des cycles similaires et a ajouté ses propres recherches à ces théories. Alfred Teltscher, ingénieur et professeur, a observé les variations de performance intellectuelle chez ses étudiants et a proposé un cycle de 33 jours lié à ces variations.

Ces théories ont conduit à la formulation des concepts de biorythmes, que l’on nomme aujourd’hui la loi de Swoboda-Fliess-Teltscher. Cette dernière suggère que les processus physiologiques et psychologiques des êtres humains suivent des cycles naturels et prévisibles. Bien que ces idées aient été populaires dans certaines communautés et aient suscité un intérêt pour le domaine de la chronobiologie, elles restent largement considérées comme non prouvées et pseudoscientifiques par la communauté scientifique mainstream, en raison du manque de preuves empiriques solides pour les étayer.

Le principal enseignement de cette loi et qu’un manager doit savoir trouver son rythme. Il est essentiel de savoir profiter des moments de forte concentration pour réaliser les tâches les plus difficiles. Par exemple si vous êtes du matin est très concentré le matin ne préparez pas vos notes de frais entre neuf heures et 11 heures ! Faites-les plutôt après 17 h 30.

La loi de Fraisse ou le concept de dilatation du temps

La loi de Fraisse ou le concept de dilatation du temps se réfère aux travaux du psychologue français Paul Fraisse sur la perception du temps. Fraisse, un expert dans l’étude de la psychologie du temps, s’est intéressé à la façon dont les êtres humains perçoivent la durée et comment cette perception peut varier en fonction de différents facteurs psychologiques et environnementaux. La « dilatation du temps » ou loi de Fraisse, dans ce contexte ne se réfère pas à la dilatation du temps décrite par la relativité restreinte d’Einstein, mais plutôt à la manière subjective dont nous pouvons percevoir le temps comme passant plus rapidement ou plus lentement en fonction de nos activités, états émotionnels, et attention.

Selon Paul Fraisse et d’autres chercheurs en psychologie du temps, plusieurs facteurs peuvent influencer notre perception de la durée, tels que :

Niveau d’activité :

Les périodes d’activité intense ou d’engagement dans une tâche peuvent sembler passer plus rapidement, tandis que les moments d’ennui ou d’attente peuvent sembler s’étirer.

Attention et concentration :

Quand notre attention est pleinement captée par une tâche ou un événement, nous avons tendance à moins sentir le passage du temps que lorsque notre esprit vagabonde ou que nous attendons activement que le temps passe.

Le concept de dilatation du temps dans la perception humaine est complexe et varie grandement d’un individu à l’autre. Les recherches de Fraisse et d’autres dans ce domaine visent à comprendre les mécanismes sous-jacents de notre expérience du temps, offrant des insights dans la façon dont notre cerveau traite et interprète la durée des événements de notre vie.

La Loi de Brooks ou le concept de multiplication des collaborateurs

La Loi de Brooks est un principe de génie logiciel formulé par Fred Brooks dans son célèbre livre « The Mythical Man-Month ». La loi énonce que « ajouter du personnel à un projet logiciel en retard le rendra encore plus en retard ». Cette affirmation contre-intuitive repose sur plusieurs observations et arguments clés, relatifs à la gestion de projet et au développement logiciel.

Communication accrue :

L’ajout de nouveaux membres à une équipe augmente exponentiellement le nombre de canaux de communication, rendant la coordination et la communication plus complexes et plus lentes.

Temps de montée en compétence :

Les nouveaux membres doivent apprendre et comprendre le projet avant de devenir pleinement productifs, ce qui nécessite souvent un investissement en temps de la part des membres existants de l’équipe, réduisant ainsi leur propre productivité.

Fractionnement des tâches selon la loi de Brooks :

Il y a une limite à la façon dont une tâche peut être divisée en sous-tâches pouvant être travaillées en parallèle. Certaines tâches nécessitent une réalisation séquentielle ou sont si spécialisées qu’elles ne peuvent être efficacement divisées.

La Loi de Brooks met en lumière l’importance de la planification et de l’estimation dans les projets de développement logiciel. Elle souligne que l’ajout de ressources humaines à un projet ne peut compenser un retard dû à une mauvaise estimation initiale ou à des problèmes fondamentaux dans la structure du projet. Cela conduit à une réflexion plus large sur la gestion de projet, notamment sur l’importance de l’efficacité de la communication, de la gestion des talents, et sur la nécessité de limiter les changements d’équipe pendant les phases critiques du projet.

Bien que principalement associée au développement logiciel, la Loi de Brooks peut s’appliquer à d’autres domaines de projet où la complexité et la coordination sont des défis majeurs. Cependant, elle a ses limites, notamment dans des contextes où l’automatisation ou des outils spécifiques peuvent réduire significativement le temps nécessaire à l’intégration et à la productivité des nouveaux membres.

La loi de Kotter et la gestion du temps

Il semble y avoir une confusion dans la compréhension de cette loi. John Kotter est bien connu pour ses travaux sur le changement organisationnel, notamment pour son modèle en 8 étapes pour gérer le changement dans les organisations, mais il n’est pas spécifiquement associé à une « loi » concernant la gestion du temps. Son modèle vise plutôt à faciliter le changement efficace au sein des organisations et comprend les étapes suivantes :

1. Créer un sentiment d’urgence

2. Former une coalition puissante

3. Créer une vision pour le changement

4. Communiquer la vision

5. Donner les moyens aux autres d’agir sur la vision

6. Planifier et générer des victoires à court terme

7. Consolider les améliorations et produire plus de changement

8. Ancrer les nouvelles approches dans la culture

Ces étapes ne traitent pas directement de la gestion du temps au sens traditionnel, mais elles impliquent une planification stratégique et une exécution qui, inévitablement, nécessitent une gestion efficace du temps pour le déploiement des différentes phases du changement. La gestion du temps dans le contexte du modèle oui de la loi de Kotter peut être vue sous l’angle de la planification et de la priorisation des tâches nécessaires à chaque étape du processus de changement.

L’approche de la gestion du temps dans le contexte du modèle de changement en 8 étapes de Kotter nécessite une planification stratégique et une allocation de ressources qui tiennent compte des différentes phases du processus de changement. Voici quelques conseils qui concernent uniquement les trois premières étapes du modèle. Ils vous aideront à intégrer efficacement la gestion du temps à chaque étape du modèle de Kotter :

 1. Créer un sentiment d’urgence

– Planification du temps : Définissez clairement les échéances pour la réalisation des analyses et la communication des résultats qui justifient l’urgence du changement.

– Allocation du temps : Priorisez les tâches qui contribuent à développer et à communiquer cette urgence.

 2. Former une coalition puissante

– Rencontres et discussions : Planifiez régulièrement des réunions avec les membres clés pour renforcer la coalition et maintenir l’engagement.

– Temps de développement de la relation : Allouez du temps pour construire et entretenir des relations entre les membres de la coalition.

 3. Créer une vision pour le changement

– Ateliers de brainstorming : Organisez des sessions de travail dédiées à la formulation de la vision.

– Recherche et développement : Consacrez du temps à rechercher des idées inspirantes et innovantes qui peuvent alimenter la vision.

En intégrant la gestion du temps à chaque étape du modèle de Kotter, les leaders peuvent améliorer l’efficacité et la réceptivité de leur organisation face au changement. Cela nécessite une attention constante aux détails, une planification proactive et une flexibilité pour ajuster les plans au fur et à mesure que le processus de changement évolue.

La loi de Laborit ou le concept du moindre effort

La loi de Laborit, ou le principe du moindre effort fait référence aux travaux d’Henri Laborit, chirurgien et neurobiologiste français. Ce concept n’est pas une « loi » formelle dans le sens scientifique ou mathématique du terme, mais plutôt une observation sur le comportement humain et animal dans la gestion des tâches et des situations stressantes. Laborit a exploré divers aspects de la psychologie et de la physiologie, notamment comment les êtres vivants tendent à choisir des chemins qui minimisent le stress et l’effort physique ou psychologique.

Recherche de la voie de moindre résistance :

Selon Laborit, dans une situation donnée, les individus (et les animaux) ont tendance à choisir l’option qui leur semble demander le moins d’effort ou de stress. Cela peut s’appliquer à des décisions quotidiennes, comme éviter une tâche difficile au travail, ou à des comportements plus complexes, comme la gestion des relations interpersonnelles.

Évitement du stress :

La loi de Laborit est également lié à la tendance à éviter les situations stressantes ou conflictuelles. Laborit a étudié les mécanismes d’inhibition de l’action, où face à un stress intense ou à l’impossibilité de fuir ou de lutter, un individu peut entrer dans un état d’inhibition, réduisant ainsi le stress en évitant l’action.

Implications en psychologie et gestion :

Cette observation a des implications importantes en psychologie, en thérapie, et dans la gestion des organisations. Comprendre pourquoi les gens choisissent certaines actions peut aider à développer des stratégies pour encourager des comportements plus productifs ou sains.

Toutefois, la recherche du moindre effort n’est pas toujours la meilleure stratégie à long terme. Elle peut conduire à des choix qui sont bénéfiques à court terme mais néfastes ou moins optimaux à long terme.

À quoi ces lois de gestion du temps sert-elle ?

Chacune de ces lois offre un éclairage original et pertinent sur la gestion du temps. En les connaissant et en les appliquant, vous pouvez optimiser votre relation avec le temps et améliorer votre productivité, tout en préservant votre bien-être. Elles sont autant de pièces d’un puzzle complexe, celui de la maîtrise du temps.

Applications pratiques des lois de gestion du temps

Après avoir parcouru les sept lois fondamentales de la gestion du temps, il peut être utile d’examiner comment ces concepts peuvent être appliqués dans notre vie quotidienne. Comment peut-on concrètement utiliser ces lois pour optimiser notre utilisation du temps ?

Par exemple, la loi d’Illich nous encourage à prendre des pauses régulières lors de notre travail pour maintenir un haut niveau de productivité. Il peut être utile de planifier des pauses à intervalles réguliers, par exemple toutes les 90 minutes, pour se ressourcer et recharger ses batteries.

La loi de Pareto, en revanche, nous incite à identifier les 20% de nos activités qui produisent 80% de nos résultats. Cela peut nécessiter de faire une analyse approfondie de nos tâches et de nos priorités, et de concentrer nos efforts sur celles qui ont le plus grand impact.

La loi de Parkinson nous avertit du risque de dilatation du temps et nous met en garde contre la tendance à laisser les tâches se prolonger indéfiniment. Pour contrer cela, il peut être utile d’établir des délais clairs et fermes pour l’achèvement des tâches.

De même, la loi de Hofstadter nous rappelle que nous sous-estimons souvent le temps nécessaire pour accomplir une tâche. Pour pallier cela, il peut être judicieux de prévoir des marges de temps supplémentaires lors de la planification.

La loi de Murphy, quant à elle, nous incite à être préparés aux imprévus et à prévoir des marges de sécurité dans notre planning.

La loi de Carlson nous rappelle l’importance de la concentration et l’inconvénient des interruptions. Travailler dans un environnement sans distraction et éviter de multitâcher peut aider à respecter cette loi.

Enfin, la loi de Taylor nous encourage à décomposer les grandes tâches en tâches plus petites et plus gérables, ce qui peut rendre le travail moins intimidant et plus facile à gérer.

Chacune de ces cette loi est comme une petite voix qui est quelque chose à nous dire dans notre planning. Plus nous sommes courageux, plus nous anticipons en amont le temps réel nécessaire pour une tâche meilleure nous serons dans sa réalisation. Notre efficacité globale augmentera. Nous aurons aussi une meilleure visibilité pour savoir si nous pouvons prendre en charge une tâche ou une mission supplémentaire.

Impact des nouvelles technologies sur la gestion du temps

Des applications de gestion du temps aux plates-formes de travail collaboratif, les outils technologiques peuvent faciliter l’organisation, la planification et la coordination des tâches. Ils peuvent aider à appliquer les lois de gestion du temps en fournissant des moyens de suivre le temps, de définir des priorités, de planifier des pauses, de définir des délais, de gérer les distractions et de décomposer les tâches. Car ces nouvelles technologies sont autant de sources de distraction et d’interruptions possibles. Comment définit-on le bon réglage de son téléphone portable pendant les heures de travail ? En fonction de la personnalité de chacun, lors de nos formations, nous vous aiderons à cheminer vers votre organisation optimale. Votre, car en fonction de la personnalité de chacun, chaque organisation du temps et chaque gestion des priorités pourrait être différente d’un manager à l’autre.

Au fait combien de fois par jour vérifiait vous vos e-mails ? Vous êtes-vous déjà posés la question : est-ce suffisant ou bien est-ce excessif ? Qu’est-ce qui justifie une nouvelle vérification de ma boîte mail ma curiosité, ou un impératif d’efficacité opérationnelle ? Voilà le genre de questions auxquelles il est opportun de réfléchir en groupe.

Les défis de la gestion du temps à l’ère de la pandémie

Même si le plus dur de la crise semble passé, au moins temporairement, il est nécessaire de réfléchir sur ses impacts sur notre gestion du temps La pandémie de COVID-19 a radicalement changé notre rapport au temps. Avec le passage au télétravail et aux études à distance, les frontières entre le travail et la vie personnelle se sont estompées. Cela a introduit de nouveaux défis en matière de gestion du temps, mais aussi de nouvelles opportunités.

Les lois fondamentales de la gestion du temps
Voici les 7 lois fondamentales de la gestion du temps

Le défi de la productivité pour les collaborateurs et les managers

La gestion du temps est un défi perpétuel, mais elle est d’autant plus importante dans notre monde moderne où le temps semble toujours manquer. Les sept lois de la gestion du temps offrent des principes précieux pour naviguer dans ce défi, et leur application peut grandement améliorer notre productivité et notre bien-être.

Cependant, chaque personne est unique, et ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre. Il est important de s’adapter et de trouver le bon équilibre entre efficacité et bien-être. Alors que nous continuons à naviguer dans notre monde en constante évolution, ces lois peuvent servir de boussole pour nous guider dans notre relation avec le temps.

FAQ

Qu’est-ce que la loi d’Illich et qui en est l’auteur ?

Imaginez que vous êtes un alchimiste ambitieux, travaillant sans relâche dans votre laboratoire à la recherche de la formule parfaite pour transformer les métaux communs en or. Chaque jour, vous mesurez, mélangez et faites chauffer vos potions avec une détermination inébranlable, convaincu que plus vous travaillez dur, plus vite vous découvrirez le secret de l’alchimie. Cependant, à mesure que les heures s’accumulent, votre esprit devient brumeux, vos mains tremblantes, et les erreurs s’infiltrent dans votre travail. Votre obsession de la découverte rapide vous conduit à un paradoxe : plus vous travaillez, moins vous êtes productif.

C’est ici que la loi d’Illich entre en jeu, comme un sage mentor qui vous prend par l’épaule et vous guide vers une révélation cruciale. Ivan Illich, un penseur critique de l’éducation et de la société, a observé un phénomène similaire dans divers domaines d’effort humain : il existe un point optimal de productivité.

La loi d’Illich, formulée par Ivan Illich énonce que passé un certain seuil d’heures de travail intellectuel ou physique, l’efficacité de l’individu diminue, voire devient contre-productive. La loi d’Illich souligne l’importance de prendre des pauses pour maintenir un niveau de performance optimal.

En quoi consiste la loi de Pareto et qui l’a découverte ?

Imaginez-vous dans un jardin luxuriant, où chaque plante représente une tâche différente que vous devez accomplir. Certaines de ces plantes sont de grands arbres fruitiers qui promettent une abondance de fruits avec un minimum d’effort, tandis que d’autres sont de petites herbes qui, bien que nécessitant des soins constants, offrent peu de récompenses en retour. La loi de Pareto, souvent appelée la règle du 80/20, est comme le principe de jardinage qui vous guide dans ce jardin des tâches, vous conseillant où concentrer votre énergie pour la récolte la plus abondante.

La loi de Pareto, aussi connue sous le nom de principe du 80/20, a été identifiée par l’économiste italien Vilfredo Pareto. Cette loi suggère que 80% des effets sont le produit de 20% des causes. Dans la gestion du temps, la loi de Pareto signifie qu’en se concentrant sur les 20% des tâches les plus importantes, on pourrait théoriquement obtenir 80% des résultats souhaités.

Quelle est la loi de Parkinson et qui est son créateur ?

La loi de Parkinson, énoncée par Cyril Northcote Parkinson, un historien et essayiste britannique, stipule que le travail s’étend pour remplir le temps disponible pour son achèvement. Autrement dit, selon la loi de Parkinson plus on dispose de temps pour réaliser une tâche, plus cette tâche prendra du temps à être exécutée, souvent due à une dilatation des exigences et une baisse de l’efficacité.

Que dit la loi de Hofstadter et quel est son origine ?

La loi de Hofstadter, nommée d’après Douglas Hofstadter, un chercheur en sciences cognitives et auteur, affirme que tout travail prend toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la loi de Hofstadter. Cela met en lumière la tendance naturelle à sous-estimer le temps nécessaire à l’achèvement des tâches, en raison de l’optimisme ou de la méconnaissance des complications potentielles.

Qu’est-ce que la loi de Murphy et qui l’a formulée ?

La loi de Murphy, attribuée à Edward A. Murphy, un ingénieur de l’armée de l’air américaine, est un adage qui stipule : « Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera mal.  » Dans le contexte de la gestion du temps, cette loi suggère de prévoir des marges de sécurité pour les imprévus qui peuvent survenir lors de la réalisation de projets ou de tâches.

Comment la loi de Carlson influence-t-elle la gestion du temps et qui en est l’auteur ?

La loi de Carlson, du psychologue suédois Sune Carlson, affirme que les résultats d’un travail sont d’autant meilleurs que la tâche est effectuée en continu sans interruption. Cette loi souligne l’importance de la concentration et de la minimisation des interruptions pour augmenter l’efficacité et la qualité du travail. Elle est devenue extrêmement actuelle avec les outils de connexion d’aujourd’hui.

Quel postulat propose la loi de Taylor et qui est son fondateur ?

La loi de Taylor, formulée par Frederick Winslow Taylor, considéré comme le père de la gestion scientifique, postule que la productivité du travail peut être optimisée par une étude scientifique des tâches et une organisation rationnelle du travail. Taylor préconisait la standardisation des méthodes de travail et une rémunération basée sur la performance pour maximiser l’efficacité et la gestion du temps.

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